Entretien avec Pierre Rodrigues, pilote de version
Pierre Rodrigues est pilote de version (PV) au sein de la Direction du numérique et des systèmes d’information (DNSI). Il nous présente son métier et ses missions au sein de l’Agence. Rencontre.
Pouvez-vous nous présenter votre métier de pilote de version (PV) ?
Le pilote de version a un rôle central, il est au cœur des projets. C’est un facilitateur dont la mission première est de coordonner les actions des différentes parties prenantes. C’est précisément ce positionnement qui m’a interpelé et motivé à candidater.
J’ai commencé ma carrière comme développeur, puis référent technique et fonctionnel. En 2018 je suis devenu chef de projet. J’ai eu l’occasion, ces dernières années, de mener simultanément plusieurs projets et j’aime avoir cette diversité dans les actions que je mène.
Pour l’Agence, pilote de version est un nouveau métier. Il s’inscrit dans le programme de transformation numérique de l’établissement, avec notamment le déploiement d’un modèle d’organisation agile.
Le PV a donc la mission de coordonner avec le responsable de ligne de produits (RLP), la ligne d’un ou plusieurs produits (LP). Pour ma part, je suis en charge de la LP « Environnement et santé ». Je travaille donc au déploiement d’aides comme le Bonus écologique et la prime à la conversion, le Ségur du numérique en santé, les chèques énergie…
En résumé, le pilote de version s’apparente à un chef de projet informatique spécialisé dans les méthodes agile.
Quelles sont les missions d’un PV à l’ASP ?
Sa mission première est le pilotage de projets, l’organisation des rituels agile, la consolidation des plannings, ainsi que le suivi du plan de charge et des indicateurs de pilotage du livrable (qualité, coûts, délais, périmètre).
Je suis également amené à suivre les aspects ressources (les besoins humains et techniques, la validation des profils, …) et à participer à la gestion contractuelle des prestataires mobilisés dans la Ligne de Produits.
Le RLP et moi, devons former un véritable binôme en charge de qualifier et suivre les risques identifiés des incréments de la LP et de faire le lien avec les SCRUM, les développeurs, les business analysts… Et in fine, les décideurs publics.
Connaissiez-vous l’ASP avant de postuler ?
Oui, même très bien. Je travaillais depuis plus de dix ans au sein d’une entreprise de service numérique, prestataire de l’ASP.
J’avais donc une très bonne connaissance de ses missions. J’ai toujours gardé une vision très positive de l’établissement. Les domaines dans lesquels il intervient pour le compte des ministères sont très larges. Economie, environnement, santé, agriculture… L’ASP gère des dispositifs à très fortes valeurs ajoutées. Les travaux qu’elle mène ont un réel impact dans la vie quotidienne des bénéficiaires.
Par exemple, pour le Service Civique, mes travaux vont servir à rémunérer des jeunes volontaires qui s’engagent pour réaliser une mission au service des autres. Tout est donc très concret et impacte directement la vie de ces personnes.
J’aime l’idée que mon travail fait sens, qu’il est un bien commun.
Quelles qualités vous semblent indispensables pour exercer ce métier ?
Je pense que pour se lancer en tant que PV, il faut avoir quelques connaissances sur le pilotage de projet, être rigoureux et organisé, savoir gérer une équipe. Avoir des compétences techniques est un plus.
Il est important de savoir que l’Agence fait monter en compétences ses équipes. Nous bénéficions par exemple, d’un accompagnement par des coachs agiles et nous pouvons participer à des formations spécialisées dans chaque métier.
Auriez-vous un mot à adresser à de potentiels candidats ?
Si vous êtes convaincu des bienfaits de l’agilité au sein d’un projet et que vous êtes persuadés que le collectif permet de faire avancer les projets, il ne faut pas hésiter. Postulez !
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